Une étude comparative de styles artistiques et de races de chiens

(Huile sur caisson de bois – divers formats)

Race et style résultent de procédés
de sélection
et de répétition similaires :

1 – En peinture nous examinons la gestuelle, l’épaisseur de la matière, le choix du sujet et l’ensemble des couleurs d’un bout à l’autre du tableau.

2- L’esthétique canine est fondée sur l’évaluation des critères suivants : longueur de poil, couleur de robe, épaisseur du museau, hauteur du garrot, lustre du pelage et caractère. Ils permettent de déterminer la notion de pinscher, de lévrier ou d’épagneul.

Un exemple simple du principe d’équivalence ADN Chien-peinture consiste à comparer deux flous : le sfumato qu’inventa Léonard de Vinci et le Chien chinois à crête de la variété houpette à poudre ayant des poils vaporeux. Les deux cas présentent un adoucissement des contours et un fondu dans le paysage.

Dans le même ordre d’idée, on comparera :
– Le cinétisme et le lévrier,
– L’abstraction et le corniaud,
– Le tachisme et le dalmatien.

N’ont pas été classées les caresses ni l’amitié. Quelle peinture est un compagnon idéal, laquelle est obéissante, laquelle garde la maison  ?

Le suprématiste est-il affectueux, fidèle ou intelligent ? Un chien blanc est-il vierge ? Une peinture rouge est-elle en colère ? Y a-t-il idéobiologie dans les œuvres d’art ? Si oui, est-ce une niche porteuse ?